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Frédéric GASSITA

Biographie

Photo de Frédéric GASSITA

C’est accompagné du London Symphony Orchestra (LSO) et du Royal Philharmonic Orchestra ( RPO )  que Frédéric Gassita a enregistré son nouveau projet hors normes, deux doubles albums de jazz fusion symphonique. Sous la baguette de Paul Rouger à la direction de ces deux ensembles, cet opus exceptionnel a été enregistré avec une pléiade d'invités prestigieux parmi lesquels Bireli Lagrène, André Ceccarelli ou Sylvain Luc. La sortie de cet ouvrage unique en son genre est prévue pour ce printemps sur le label Atlantide.Biographie« Ce rythme est intenable, s’exclame le chef d’orchestre Paul Rouger, en charge de diriger les deux grands orchestres britanniques, le London Symphonic Orchestra et le Royal Symphonic Orchestra, qui accompagnent le pianiste et compositeur Frédéric Gassita sur les deux doubles albums « Frédéric Gassita With The Royal Philharmonic Orchestra » et « Symphonic Visions From Gabon ». Il faut dire que ces ouvrages forment quant à eux seul un réel défi : réunir la crème des musiciens de jazz et les plus prestigieux orchestres symphoniques européens sur des compositions originales. « Ces albums sont d’abord et avant tout une forme d’hommage aussi bien à mon pays d'origine, le Gabon, qu’au jazz et à la musique classique, la musique que j’aime en somme, précise d’emblée Frédéric Gassita. Je voulais avant tout montrer ce qu’est une vie de musicien. »Frédéric Gassita murit ce projet depuis plusieurs années : l’écriture, les arrangements et les enregistrements ont commencé en 2010. Dans une premier temps, sur le double CD intitulés « Frederic Gassita With The Royal Philharmonic Orchestra », le pianiste s’essaie à la composition orchestrale, dans un premier temps sur des thèmes figurant sur ses précédents opus publiés entre 2004 et 2008 et réorchestrés pour l’occasion; puis pris au jeu, avec des titres écrits spécialement pour être interprétés par un orchestre. « Je rêvais d’écrire pour un grand ensemble depuis de nombreuses années et d'adapter mes titres avec des arrangements plus contemporains, précise le compositeur. Pour ce premier essai, je me suis notamment appuyé sur la grande expérience du chef d’orchestre Paul Rouger, après avoir travaillé les scores en détail dans mon studio de Libreville. Ce n'est qu'après ce galop d'essai sur des titres anciens que je me suis essayé à la composition symphonique » Aussi, lorsqu’on met en perspective les deux moutures de ces thèmes, le résultat ne peut que détonner, aussi bien au niveau de la prise de son que de la densité nouvelle que présentent ces versions, jadis accompagné par un quintette plus… classique ! « Le travail et l’approche sont totalement différents, raconte Frédéric. On a toujours tendance à en rajouter car jouer avec un symphonique change tout, aussi bien en termes de puissance que de présence ! Ce qui devait être simplement souligné prend du coup un volume inconnu. » 

Il faut savoir que pour Fred et les grandes orchestrations, tout commence au Berklee College de Boston, où il étudie quatre ans durant  les techniques de la production musicale et la science du son et l’art de la Performance Jazz. Nanti d’une formation en musique classique acquise au Conservatoire en France pendant son adolescence, il se passionne, lui le jazzman, pour l’orchestre de Berklee : « J’ai mis un point d’honneur à assister à la totalité des répétitions de l’ensemble symphonique de l’Institut, se souvient Frédéric. Je n’en ai pas raté une seule ! C’est là que j’ai découvert à quel point ce genre d’orchestration était impressionnant. J'ai acheté des traités sur les arrangements et toute une littérature dédiée afin de comprendre comment tout cela fonctionne. » Ravel et Debussy, mais aussi Chick Corea ou encore Herbie Hancock – qu’il a été amené à rencontrer au cours de ses pérégrinations jazzistiques – Frédéric Gassita a de multiples influences, mais aussi des mentors voire des modèles. Mais dans ses compositions, le jazzman amène aussi sa propre histoire, ses racines africaines et les rythmes qui le bercent depuis sa plus tendre enfance.Aujourd’hui, l’heure est à la synthèse et au bilan d’une carrière menée tambour battant depuis l’aube des années 80. S’il a bien fait d’abandonner la médecine au profit d’une carrière de musicien international, le défi relevé avec « Frederic Gassita With The Royal Philharmonic Orchestra » le pousse à tenir le pari osé du double CD « Symphonic Visions From Gabon »,  où il compose une ode au Continent Noir et à son pays natal, le Gabon, formant ainsi une extraordinaire saga musicale, faite de rencontres, de voyages, mais aussi d’introspection et de recherche, aussi bien au plan musical que personnel.  « Chaque thème spécialement écrit, cette fois-ci avec la perspective d'être interprétés avec un grand orchestre, forme une histoire à elle seule, explique le musicien. Réaliser un tel album réclame énormément de travail et de pragmatisme, mais aussi une histoire personnelle car je me raconte dans ce disque à la manière d'une Bande originale de film, ma bande sonore en quelque sorte. J’y raconte mon enfance au Gabon, mes voyages partout dans le monde et aussi et surtout, mes rencontres. ». Pour Paul Rouger, le chef d’orchestre qui a dirigé les deux ensembles londoniens pour ces deux doubles CD, c’était un tout autre défi : « Travailler sur un tel projet est plus que motivant, S’exclame le chef d'orchestre. Mêler de cette manière des rythmiques inconnues pour nous à des mélodies atypiques et des arrangements qui n’ont de classique que la forme a été un vrai défi. En revanche, on ne peut absolument pas parler de difficulté, tout a coulé de source et travailler avec Fred et l’orchestre a été une véritable source de plaisir. »« Nous avons enregistré à Londres au légendaire Air Studio, précise Pascal Bomy, l’ingé son et producteur exécutif. Avec ces orchestres, nous avions envie de la pâte sonore que seuls peuvent produirent des studios comme Air ou Abbey Road, avec une petite préférence pour le Lyndhurst Hall de Air,. 

Ses compositions sont tantôt structurées comme des thèmes de la BO d’un film, tantôt en sobre accompagnement de pièces ciselées pour le jeu virtuose du pianiste, ou encore soulignant les interventions des invités de l’album, de Bireli Lagrène à André Ceccarelli, Baptiste Herbin ou et Sylvain Luc. Mais surtout, mettent en lumière une vision, celle d’un musicien et compositeur peu commun, qui à travers cet opus, articule la BO de sa vie et un hommage appuyé à son pays natal, le Gabon.